DANStous les cas, le mieux s'est d'appeler les domaines. j'ai par exemple des cĂŽte du rhĂŽne village qui se boivent entre 10 et 25 ans. tout dĂ©pend du millĂ©sime, des cĂ©pages gĂ©rĂ©ral, je pense que tes vins rouges sont Ă  boire maxi Ă  10-12 ans apres leur mise en bouteille. Apres pas sur que le vin y gagne. seb PhotoĂ  propos Pleine bouteille de cidre avec le panier des pommes. Image du cidre, pommes, bouteille - 16205052 . Cidre Mis En Bouteille Avec Des Pommes Photo stock - Image du cidre, pommes: 16205052. Photos Stock; Éditorial; Illustrations; VidĂ©os; Audio; Photos Gratuites; Inscrivez-vous GRATUITEMENT ou Se connecter. Se connecter Inscrivez-vous Quandj'en aurai mis quelques bouteilles en cave elles n'en sortiront plus avant longtemps, je pense que ces vins s'expriment entre 10 et 50 (ou plusñ€©) ans. Patience et longueur de tempsñ€© Lorsqu'Eric nous fait remarquer que le Cotat 200 Ă©tait trĂšs typĂ© Sauvignon, je me dis que ce n'est pas la peine de boire du Cotat (ou Vatan, Dagueneau ou Mellotñ€©) pour boire du cash. Un groupe d'anciens Ă©tudiants de Paris-Dauphine travaille dur pour remettre le cidre au goĂ»t du jour leur boisson prĂ©fĂ©rĂ©e n'Ă©tant quasiment jamais proposĂ©e dans les bars, ils ont tout simplement créé leur marque, Appie, un cidre authentique et moderne. En dehors du contexte de la bolĂ©e servie avec des galettes dans une crĂȘperie, le cidre ne figure que trĂšs rarement sur la carte des boissons des bars et des restaurants. Il reste une boisson locale, traditionnelle, avec une image un peu rurale mais que l'on consomme comme une curiositĂ© parce que l'on est dans une rĂ©gion oĂč il est produit. Cela, au grand regret de Barbara, Guillaume B., Guillaume L., Hadrien et Pierre, un groupe de cinq anciens Ă©tudiants de Paris-Dauphine et vrais amateurs de cidre. Pour eux, il mĂ©rite une place Ă©quivalente Ă  celle de la biĂšre et l'on devrait pouvoir le commander partout. Seulement pour y arriver, il faut le rĂ©veiller, le faire sortir de sa torpeur normando-bretonne. Il faut en quelque sorte le re-crĂ©er et c'est ce qu'ils ont fait. Le cidre traditionnel contemporain GrĂące Ă  un prĂȘt d'honneur reçu de la Fondation Paris-Dauphine, ils ont pu financer puis lancer leur projet le cidre Appie, au nom gai et pimpant. Les bouteilles confirment ce ton moderne et frais, avec du verre transparent et des Ă©tiquettes aux couleurs vives. Le cidre est produit et mis en bouteille dans l'Oise, dans le plus grand respect de la tradition, et il est dĂ©clinĂ© en quatre versions un brut, un brut au miel, un poirĂ© 100% poire et un extra-brut bio. En termes de distribution, les fondateurs d'Appie Cidre ont Ă©tĂ© tout aussi efficaces. Il est en vente dans plus de 250 bars parisiens, dans 75 magasins Monoprix -en rĂ©gion parisienne toujours- et sur le site internet de la marque. D'ici la fin 2017, il devrait ĂȘtre possible de boire un Appie Cidre partout en France. Photos Appie Cidre 20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 1743 Dans notre rĂ©gion du Nord du Maine certains particuliers font ou faisaient encore rĂ©cemment leur cidre Ă  l'ancienne. Les fĂȘtes des mĂ©tiers d'autrefois, de la pomme ou du cidre et les comices agricoles sont aussi l'occasion d'assister Ă  des dĂ©monstrations qui reconstituent ces termes de "patois" employĂ©s dans cet article se rĂ©fĂšrent au parler-gallo des Monts du Maine rĂ©gion Nord de la Mayenne et de la Sarthe, Sud de l'Orne encore y a-t-il des variations selon les endroits. Le Perche, la Bretagne, le Domfrontais, la Manche... emploient des termes pouvez vous reporter Ă  notre article sur le parler-gallo du Maine en cliquant sur le lien suivant Le "patois" mayennais, et Ă  notre lexique mainiot-français en cliquant sur le lien suivant LexiquePour agrandir les petites photos il vous suffit de cliquer dessus ou sur le titre si la photo n'apparait pas. En les refermant vous reviendrez ensuite Ă  cet article. Nous vous conseillons aussi notre article sur Le musĂ©e du cidre de Melleray-la-VallĂ©eet notre page sur La fabrication du cidre Ă  Vignerette ChampfrĂ©mont en 1980 Les diffĂ©rentes sortes de pommesIl y a une infinie variĂ©tĂ© de pommes Ă  cidre diffĂ©renciĂ©es tout d'abord par leur pĂ©riode de maturation. On distingue ainsi trois catĂ©gories. Les pommes de premiĂšre saison sont mĂ»res avant le 10 octobre, celle de deuxiĂšme saison entre le 10 octobre et le 30 novembre et les pommes de troisiĂšme saison aprĂšs le 1er dĂ©cembre. On mĂ©lange en gĂ©nĂ©ral les deux derniĂšres deuxiĂšme critĂšre est la saveur. Celle-ci va de douce Ă  aigre-amĂšre en passant par tous les intermĂ©diaires douce-amĂšre lĂ©gĂšre amertume sans aciditĂ©, amĂšre-douce assez amĂšre sans aciditĂ©, amĂšre, acidulĂ©e aigrelette sans amertume et aigre franchement acide sans amertume. C'est le mĂ©lange savamment dosĂ© de ces diffĂ©rentes saveurs qui fera un bon noms portĂ©s par ces diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s de pommes Ă  cidres sont trĂšs Ă©vocateurs et parfois la Peau de chien en photo Ă  droite ou la Pomme de fumier en photo ci-dessous. Vous en trouverez d'autres sur notre page DiffĂ©rentes sortes de pommeset des informations sur l'origine de la pomme en cliquant sur L'origine de la pommeLes mĂȘmes pommes portent parfois plusieurs noms par exemple l'Amer doux blanc en photo Ă  droite est aussi appelĂ© Blanc mollet et Petit noms se sont parfois modifiĂ©s selon les rĂ©gions la pomme Doux Ă©vĂȘque en photo Ă  gauche qui est Ă  la fois une pomme Ă  cidre et Ă  couteau c'est Ă  dire qu'elle peut se manger car elle est douce Ă©tait appelĂ©e en Normandie Doux aux vĂȘpes. En effet les vĂȘpes en parler-normand sont des guĂȘpes et cette pomme les attire. Le nome a sans doute ensuite Ă©tĂ© dĂ©formĂ© pour devenir Ă©vĂȘque dans d'autres rĂ©gions..Lors de la fabrication du cidre la proportion entre les diffĂ©rents types de pommes utilisĂ©es est importante. L'idĂ©al est de mĂ©langer 60% de pommes douces, 30% de pommes amĂšres et 10% de pommes acidulĂ©es. Mais ces proportions peuvent varier selon les producteurs et le type de cidre souhaitĂ©. On ramasse les pommes avec de grands paniers Ă  claire-voie, autrefois en bois souvent en Ă©clisses de chĂątaignier, aujourd'hui en mĂ©tal. DĂšs la cueillette on peut Ă©valuer la quantitĂ© de cidre Ă  venir deux panerĂ©es la panerĂ©e est le contenu d'un panier Ă  pommes font une baratĂ©e. Une baratĂ©e reprĂ©sente environ vingt-cinq kilogrammes de pommes, lesquels donneront environ seize litres de cidre. AprĂšs cette courte Ă©vocation des pommes, venons-en directement Ă  la fabrication du premiĂšre Ă©tape est le broyage, la pilaison ou le pilage des s’agit d’écraser les pommes pour pouvoir en extraire plus facilement le que la suite du processus de fabrication du cidre se dĂ©roule parfaitement il est indispensable de ne brasser que des pommes bien mĂ»res et d'Ă©liminer les fruits on les broyait Ă  la main dans une auge en bois ou en pierre avec un simple pilon de bois ! Vous imaginez bien que le travail Ă©tait considĂ©rable et que dans ces conditions on ne pouvait broyer qu’une faible quantitĂ© de fut inventĂ© le tour Ă  piler appelĂ© aussi gadage et gadĂšge ou plus simplement les gades dans le Maine. Il s’agit d’une auge circulaire dans laquelle les pommes sont Ă©crasĂ©es par une ou parfois par deux meules dans ce cas on place en gĂ©nĂ©ral une plus petite devant et la plus grande derriĂšre. Cette meule est appelĂ©e la reue en parler-gallo mayennais. Tour Ă  piler et meule sont soit en bois soit en pierre granit ou grĂšs selon la rĂ©gion.D’abord mue par les hommes ce qui Ă©tait un rude travail la meule est par la suite entraĂźnĂ©e par un cheval qui tourne la plupart du temps mais pas obligatoirement dans le sens des aiguilles d’une droite un tour Ă  piler ou gadage en bois datant du XVIIIĂšme siĂšcle, visible Ă  l'Ă©comusĂ©e du Sap dans l'Orne, avec deux meules entrainĂ©es par un cheval. À l’arriĂšre de la meule une piĂšce de bois, appelĂ©e selon les rĂ©gions rabot Sud de la Manche, chas ou chat Mayenne ramĂšne les pommes broyĂ©es qui ont tendance Ă  se coller sur les parois du tour. Un trĂšs beau gadage Ă©comusĂ©e de MadrĂ© en Mayenne, encore utilisĂ© de nos jour. À la fin du XIXĂšme siĂšcle, avec le moulin Ă  piler, apparaĂźt le broyage mĂ©canique. Il ne remplacera jamais totalement les tours Ă  piler surtout dans le Nord du Maine, et pendant longtemps les deux systĂšmes coexistent. Ce moulin Ă  piler est appelĂ© Ă©galement pile-pomme, moulin Ă  pommes, grugeoir ou grugeoĂšre dans le Maine. Il se compose d’une trĂ©mie dans laquelle on verse les pommes, d’un ou deux cylindres Ă  dents, Ă  picots ou hĂ©rissĂ©s de clous pour les broyer et d’un goulet ou goulotte de descente de la pulpe. Les pommes pilĂ©es tombent dans une cuve ou baquet en bois de forme variable. Le tout est fixĂ© sur un solide bĂąti en bois Ă  quatre pieds. ↑ La rape du grugeoirAu dĂ©part ces moulins Ă  piler sont entiĂšrement en bois et actionnĂ©s manuellement comme ci-dessus Ă  gauche, par un ou deux volants que tournent des grĂące Ă  un systĂšme d’engrenages, un cheval peut actionner le moulin.← Ce systĂšme original a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© en 2010 Ă  l'HĂŽtellerie de FlĂ©e lors de la 32Ăšme fĂȘte du le cas ci-dessus les engrenages sont en d’une sortie Ă  la fĂȘte du PommĂ© en octobre 2012 Ă  Bazouges-la-PĂ©rouse quelques membres de la ConfrĂ©rie des Fins Goustiers ont assistĂ© Ă  une dĂ©monstration de fabrication de cidre Ă  l’ancienne dans laquelle le grugeoir Ă©tait actionnĂ© par un systĂšme Ă©quivalent mais avec des engrenages mĂ©talliques. La vidĂ©o ci-dessous rĂ©alisĂ©e Ă  cette occasion permet de bien voir les chevaux en action ici deux juments mais on peut mettre jusqu'Ă  quatre chevaux, l'engrenage, les axes en rotation faisant tourner la rape du grugeoir dans lequel on verse doucement les pommes et, Ă  droite, le pressoir rond que l'on prĂ©pare pour la premiĂšre motte. Cliquez sur la flĂšche pour faire dĂ©marrer la vidĂ©o. Puis petit Ă  petit le mĂ©tal se rĂ©pand pour les volants et les cylindres. Et bientĂŽt le grugeoir est a mĂȘme vu des grugeoirs entraĂźnĂ©s par une voiture automobile, expĂ©rience qui a Ă©tĂ© retentĂ©e avec succĂšs Ă  TrottĂ© commune de Saint-Pierre-des-Nids dans le Nord de la Mayennne en aoĂ»t 2011 lors de la fĂȘte des mĂ©tiers d’autrefois. Sur la vidĂ©o ci-dessous rĂ©alisĂ©e Ă  TrottĂ© en 2011 vous pouvez voir un grugeoir actionnĂ© par un moteur La deuxiĂšme Ă©tape est le pressurage du marcLes pommes pilĂ©es en parler-gallo mayennais on dit guermeu sont appelĂ©es le marc. Au fur et Ă  mesure on le sort du tour Ă  piler ou de dessous le grugeoir avec une pelle Ă  marc, appelĂ©e aussi en Mayenne bouvet ou gouvet selon les endroits. Autrefois cette pelle Ă©tait en bois puis elle est devenue mĂ©tallique depuis qu'existe l'inox car le contact de la pulpe ou du moĂ»t avec le fer est nĂ©faste au processus de fermentation ultĂ©rieur.Le marc est d’abord entreposĂ© dans une cuve, un baquet de bois Ă©galement appelĂ© paonne ou barquet. LĂ  il va commencer Ă  marneu c'est-Ă -dire qu’il va macĂ©rer et s’oxyder lĂ©gĂšrement. Il prend alors une couleur rousse. On appelle cette Ă©tape le cuvage. Elle dure quelques heures 2 heures si les tempĂ©ratures sont Ă©levĂ©es et entre 6 et 8 heures si il fait frais. Le marc dans le baquet de droite a pris la caractĂ©ristique couleur rousse due Ă  la macĂ©ration. Le pressurage va s’effectuer ĂŽ l’persouĂ© avec le pressoir ou l’persouĂšre en parler pressoir peut ĂȘtre Ă  claies verticales le plus souvent rond ou parfois carrĂ©. Les claies forment la cage ou la caije en pressoir peut Ă©galement ĂȘtre sans cage, parfois mais plus rarement avec un encadrement en bois amovible comme dans cet exemple prĂ©sentĂ© en 2011 Ă  TrottĂ© lors de la fĂȘte des mĂ©tiers d' pressoirs sans cage sont en gĂ©nĂ©ral plus grands. Ils se composent d’une table de pressage carrĂ©e en bois, creusĂ©e sur son pourtour d’une rigole qui va recueillir le jus des rigole est terminĂ©e par une encoche, sorte de dĂ©versoir, par oĂč le jus s’écoule dans un baquet ce dĂ©versoir est appelĂ©e la puette en parler-gallo du Maine. Dans tous les cas le principe est le mĂȘme le marc est Ă©talĂ© en couches successives sĂ©parĂ©es par de la paille en Normandie on dit le glui ou par des toiles spĂ©ciales en grosse toile de le pressurage du marc il reste toujours un peu de jus dans le bord des lits. Autrefois, aprĂšs avoir enlevĂ© les piĂšces de bois servant Ă  presser, on tranchait la pĂ©riphĂ©rie des lits avec un outil tranchant appelĂ© coupe-marc pour dĂ©tacher des bandes d’environ dix centimĂštres de large. On les dĂ©coupait et on les remettait sur le dessus du marc aprĂšs les avoir secouĂ©es Ă  la fourche pour enlever la paille. On humidifiait l’ensemble avec quelques seaux d’eau, on replaçait les madriers et on serrait Ă  nouveau. Cela permettait de recueillir un peu plus de moĂ»t. Ci-dessus un coupe-marc 18-19Ăšme siĂšcle.Dans un pressoir Ă  claies verticales on place de la paille ou une toile dans le fond et sur le pourtour du pressoir que l’on remplit de marc jusqu’en haut en intercalant des couches de paille ou des toiles entre les couches de marc. Dans un pressoir sans cage on utilise souvent un cadre de bois ou quatre cadres pour un pressoir Ă  vis centrale plus grand. Cela permet de bien monter la motte. Dans notre rĂ©gion on dit aussi qu’on derseu la motte su’l persouĂ©re mais dans la Manche on parle de torcher la motte. En effet, n’étant pas tenue en pĂ©riphĂ©rie par une cage elle doit ĂȘtre bien rĂ©guliĂšre pour ne pas s’effondrer d’un cĂŽtĂ© au moment du pas Ă  cliquer sur les photos pour les agrandir. Sur la table de pressage, appelĂ©e aussi la maie en Normandie et le fĂ»t dans le Nord-est de la Mayenne on pose les premiers cadres sur lesquels on Ă©tale les premiĂšres toiles. Une couche d’une douzaine de centimĂštre de marc est dĂ©versĂ©e et tassĂ©e bien rĂ©guliĂšrement aprĂšs quoi on replie les toiles. Le premier lit est ainsi montĂ©. Le cadre est alors enlevĂ© et on pose sur ce premier lit des claies ajourĂ©es faites de bois lĂ©ger sur lesquelles on remet le ou les cadres. On peut aussi utiliser des Ă©querres Ă  la place d’un cadre pour bien former les angles mais le cadre permet une plus grande rĂ©gularitĂ©. Le moĂ»t macĂšre dans les cuves et on monte la motte. Si on utilise de la paille Ă  la place des toiles la premiĂšre couche est rĂ©partie directement sur la maie puis elle est recouverte de paille la glui, la base des tiges dirigĂ©e vers l’extĂ©rieur. Les cadres, si on en utilise, sont posĂ©s sur la glui et on recommence de la mĂȘme maniĂšre pour le deuxiĂšme lit. RĂ©guliĂšrement on tire des petites poignĂ©es de la couche infĂ©rieure de paille pour les ramener sur le lit supĂ©rieur dans lequel on les fait tenir avec une poignĂ©e de marc cela remplace la toile pour maintenir le marc en place sur les bords.Une fois la motte montĂ©e on la laisse reposer sous son propre poids elle se tasse et dĂ©jĂ  l’bon cit’ doux pisse par la puett’. Ensuite on pose des planches appelĂ©es le tablier dans le Nord-Est de la Mayenne sur la motte, puis des madriers en les croisant et enfin le plus gros madrier lĂ©gĂšrement bossu appelĂ© mouton dans le Nord-est mayennais et parfois crapaud dans d'autres nouveau on attend car sous le poids des madriers le jus continue Ă  s’écouler. Et enfin, pour terminer, on va presser Ă  proprement parler. Les pressoirs Ă  longue Ă©treinte comme celui de l’écomusĂ©e de "La Ferme du Chemin" Ă  MadrĂ© dans le Nord de la Mayenne visible sur la photo ci-dessous ont une vis excentrĂ©e souvent en bois qui, actionnĂ©e manuellement, fait descendre une Ă©norme piĂšce de chĂȘne trĂšs lourde appelĂ©e le mouton sur la motte. Mais la plupart des pressoirs sont Ă  vis centrale, le plus souvent en serrage se fait d’abord Ă  la main puis il est terminĂ© avec une forte barre de fer parfois appelĂ©e la colle dans le Nord de la Mayenne soit en faisant tourner les oreilles placĂ©es en haut de la vis, soit par un systĂšme de cliquets ou de clavettes qui empĂȘchent le retour en arriĂšre de la tous les cas il faut du muscle pour finir de serrer la motte. Puis on va la laisser s’égoutter toute la nuit pour ne la dĂ©faire que le lendemain matin quand elle a exprimĂ© tout son jus. Le marc restant, devenu tout sec, est parfois donnĂ© Ă  manger aux cochons ou aux vaches mais en petite quantitĂ© pour Ă©viter les ballonnements. On laissait parfois Ă©galement du marc en tas pour que les pĂ©pins germent, ce qui permettait d’avoir des jeunes arbres quand il Ă©tait nĂ©cessaire de remplacer un arbre dans le verger. Autrefois cette pulpe Ă©tait d'abord mise dans un autre chaudron avec de l'eau pour la faire macĂ©rer, puis on recommençait Ă  monter une motte et Ă  presser. On appellait ce procĂ©dĂ© la repasse. Il donnait un cidre moins fort appelĂ© le petit cidre qui Ă©tait bu en premier ou donnĂ© aux ouvriers agricoles pendant les gros voir d'autres photos de la fabrication du cidre Ă  l'ancienne cliquez sur le lien suivant 1980, fabrication du cidre Ă  Vignerette ChampfrĂ©montVous pourrez ensuite revenir Ă  cet article grĂące au lien en fin de page. Vous pouvez voir d'autres photos concernant la fabrication du cidre Ă  l'ancienne grĂące au diaporama suivant que vous pouvez au choix laisser dĂ©filer ou faire passer manuellement en cliquant sur les flĂšches Ă  droite et Ă  gauche des photos. Ci-dessous, un bel article de SĂ©bastien Baudoin, journaliste de l'Orne Hebdo sur un producteur de cidre plusieurs fois rĂ©compensĂ© lors du concours de produits cidricoles de la ConfrĂ©rie des Fins Goustiers, et qui fabrique encore son cidre Ă  l'ancienne, notre ami Michel Boussin, de pouvez cliquer sur l'article pour le mettre en plein Ă©cran et le lire plus facilement. Il suffit ensuite de fermer la photo ou de faire retour pour revenir Ă  cet article. L'Orne Hebdo du 21 novembre 2017. Dans le Sud-Ouest de la Mayenne, Ă  CossĂ©-le-Vivien, une quinzaine de passionnĂ©s fabriquent encore le cidre Ă  l'ancienne. Ils sont membres de la sociĂ©tĂ© pomologique du existe en Mayenne trois sociĂ©tĂ©s pomologiques regroupĂ©es dans la fĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s pomologiques de la Mayenne celle d'ErnĂ©e, celle de Laval et celle de CossĂ©-le-Vivien. Elles organisent Ă  tour de rĂŽle le concours dĂ©partemental sociĂ©tĂ© de CossĂ©-le-Vivien entretient un verger conservatoire situĂ© Ă  cĂŽtĂ© du musĂ©e Robert-Tatin. Entre 1962 et 1983 l'artiste Robert Tatin a dĂ©corĂ© sa maison de grandes sculptures faites de ciment colorĂ© Ă©voquant les civilisations de l'Orient et de l'Occident. Le site est devenu musĂ©e ouvert Ă  sa mort. Les membres de la sociĂ©tĂ© pomologique s'occupent de la taille, de la cueillette et de l'entretien du verger et fabriquent cidre et poirĂ© Ă  partir de sa production. Un article paru dans le Courrier de la Mayenne en novembre 2017 explique les motivations de ces passionnĂ©s qui cherchent essentiellement Ă  perpĂ©tuer la pouvez cliquer sur l'article pour le mettre en plein Ă©cran et le lire plus facilement. Il suffit ensuite de fermer la photo ou de faire retour pour revenir Ă  cet article. Le Courrier de la Mayenne du 23 novembre 2017. Aujourd’hui, de plus en plus, la pileuse remplace les anciennes rĂ©alise en un aprĂšs-midi ce qui autrefois prenait une quinzaine de jours de travail. L’pileu vient sur place avec sa machine. Les pommes, lavĂ©es Ă  grande eau, montent dans des petits godets jusqu’à un broyeur qui recrache directement le marc sur les toiles que les ouvriers ont dĂ©posĂ©es dans les motte est ainsi rapidement montĂ©e et pressĂ©e tandis qu’une deuxiĂšme est montĂ©e Ă  cĂŽtĂ©. Et ainsi de technique supprime deux temps importants dans les anciennes mĂ©thodes la premiĂšre fermentation du marc dans les baquets avant le montage de la motte et l’écoulement naturel du jus par le poids de la motte et des madriers avant le pressage proprement dit. Le cidre en est moins parfumé  Tel est le prix du temps gagné  La troisiĂšme Ă©tape est la jus de pomme obtenu appelĂ© le moĂ»t et en patois l’pur jus est versĂ© dans la pipe, l’tonniau ou la toune que l’on complĂšte jusqu’à la bonde. Il ne faut pas mettre plus de deux jour Ă  remplir les tonneaux car le contact de l'air n'est pas bon pour la fermentation. Dans notre rĂ©gion une pipe a en gĂ©nĂ©ral une contenance de 1 000 litres mais on en trouve parfois de 1 200 llitres.Ces tonneaux ont Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment mĂ©ticuleusement nettoyĂ©s, remplis si besoin d’eau claire pour en faire gonfler le bois, parfois dĂ©sinfectĂ©s en y faisant brĂ»ler une mĂšche de souffre. Ils sont ensuite bin janteleu rangĂ©s dans la cave fraĂźche et sombre, sur les chantiers, grosses piĂšces de bois les surĂ©levant et sur lesquels ils sont soigneusement calĂ©s, lĂ©gĂšrement inclinĂ©s vers l’ le tonneau l’cit bouille ou bout c'est-Ă -dire qu’il fermente. Par la bonde laissĂ©e ouverte sort une mousse Ă©paisse et colorĂ©e contenant pectine et dĂ©chets. Cette premiĂšre fermentation s’appelle la dĂ©fĂ©cation. C'est un dĂ©but de fermentation trĂšs lente qui ne peut rĂ©ussir qu'Ă  basse tempĂ©rature. Sous l'effet d'une enzyme la pectine-mĂ©thylesthĂ©rase la pectine coagule et la surface du moĂ»t se recouvre d'une Ă©cume brune appelĂ©e "chapeau brun". Des bulles de gaz carbonique y crĂšvent. Quant Ă  la lie elle se dĂ©pose au fond du tonneau. Chapeau brun et lie retiennent les levures, bactĂ©ries, moisissures et matiĂšres azotĂ©es du moĂ»t et l'Ă©purent. Il fermentera ainsi plus lentement et restera plus doux. Si cette fĂ©fĂ©cation ne se produit pas bien par exemple s'il fait trop chaud il se forme une mousse blanchĂątre en surface, le cidre fermente trop vite, reste trouble et devient plus Ăącre. On dit alors "Ça va pas ! Le cit' bout blanc !"Quand la dĂ©fĂ©cation est terminĂ©e il est temps de procĂ©der au soutirage on sour’tire l’cit qu’a bouilli. On recueille le cidre devenu limpide et on jette la lie les impuretĂ©s restĂ©e au fond du tonneau que l'on nettoie alors Ă  grande eau avant de le remplir Ă  nouveau jusqu’à la opĂ©ration s'effectue de prĂ©fĂ©rence en cous, c'est Ă  dire en lune croissante entre la nouvelle lune et la pleine lune et si possible le matin par temps de ces deux opĂ©rations dĂ©fĂ©cation et soutirage doivent ĂȘtre terminĂ©es au maximum huit jours aprĂšs le brassage des cidre limpide va alors commencer sa deuxiĂšme fermentation la fermentation alcoolique, c'est Ă  dire la transformation du sucre en alcool sous l'action des levures naturelles. Cette fermentation doit ĂȘtre lente. Pour cela les fĂ»ts doivent ĂȘtre bien pleins, Ă  l'abri de l'air et la cave doit ĂȘtre fraiche 10° Ă  12°. Si le niveau baisse par Ă©vaporation on le complĂ©te avec du bon cidre ou de l'eau potable. On peut effectuer alors un deuxiĂšme soutirage pour ralentir encore la fermentation, mais il faut le faire par temps clair et on va pouvoir consommer le cidre frais au cul du tonneau ou au cul d’la toune aprĂšs avoir mis un robinet, la chantepleure appelĂ©e champlure ou qu’nelle en parler mayennais. On va donc tirer l’cit Ă  la qu’nelle pour en boire aux repas ou directement dans la cave, Ă  la bolĂ©e du cĂŽtĂ© de la Bretagne ou Ă  la moque en Normandie et dans le cidre frais, qui s’alcoolise au fur et Ă  mesure que le sucre des pommes se transforme en alcool, n’est pas pĂ©tillant comme le sera le cidre bouchĂ© mis en bouteille.L’avancĂ©e de la fermentation alcoolique est surveillĂ©e en pesant le cidre » au moyen d’un densimĂštre Ă  cidre qui mesure sa richesse en appareil, lestĂ© Ă  une extrĂ©mitĂ©, est plongĂ© dans une bouteille de cidre. Selon la quantitĂ© de sucre encore contenue dans le liquide il remonte plus ou moins. Il indique en gĂ©nĂ©ral 1070 Ă  la sortie du pressoir. Puis le cidre passe Ă  1030 cidre doux, ben gouleyant et doucereux, 1020 cidre demi-sec et 1015 cidre sec.Plus de dĂ©tails sur l'utilisation du densimĂštre Ă  cidre en cliquant sur Les appareils de mesure pour le cidre et l'eau de vieChacun choisit Ă  quel moment mettre le cidre en bouteille selon le produit souhaitĂ© et le fait gĂ©nĂ©ralement en dĂ©cous lune dĂ©croissante, entre la pleine lune et la nouvelle lune, car on dit que boucher l'cit en cressant fait pĂ©ter les lit'. On choisit Ă©galement un temps clair on Ă©vite brouillard, pluie, grands vents, grands froids ou temps orageux.... Il existe plusieurs façon de boucher le cidre autrefois on utilisait des bouchons de liĂšge fermement maintenus en place par un muselet mĂ©tallique. Il faut en effet tenir compte de la pression exercĂ©e par le cidre. Ce pourquoi on utilise des bouteilles spĂ©ciales, rĂ©sistantes, type "champenoises". Le liĂšge a ensuite Ă©tĂ© remplacĂ© par des bouchons de plastique toujours maintenus par un muselet ou par des "systĂšmes" semblables Ă  ceux utilisĂ©s pour la limonade ou la biĂšre. Une fois les bouteilles Ă©quipĂ©e de systĂšmes il suffit de changer chaque annĂ©e les petits joints. Enfin sont apparus les capsules mĂ©talliques, plus rapides d'utilisation Ă  condition d'acquĂ©rir une boucheuse. La condition impĂ©rative pour que le cidre encapsulĂ© ne bouge pas est de remplir totalement la bouteille jusqu'au ras du goulot. Il est bien sĂ»r impĂ©ratif que les bouteilles soient trĂšs propres mais il faut Ă©galement Ă©viter le contact de l'air avec le jet du liquide quand on remplit la bouteille avec un tuyau souple fixĂ© Ă  la champlure on fait arriver le liquide doucement au fond de la bouchĂ© le cidre entame sa deuxiĂšme fermentation appelĂ©e la "prise de mousse" et devient pĂ©tillant. Au bout de deux mois il a terminĂ© cette deuxiĂšme fermentation, il a acquis son effervescence et dĂ©veloppĂ© son arĂŽme sous l'action des levures qu'il contient. Si le cidre bouchĂ© est aujourd’hui rĂ©pandu, le cidre frais au cul d’la toune Ă©tait le plus frĂ©quemment bu avant le XXĂšme siĂšcle, y compris en ville et mĂȘme jusqu'Ă  Paris dans les cafĂ©s qui se faisaient livrer le cidre en tonneaux pour la consommation courante. Le cidre bouchĂ© Ă©tait alors rĂ©servĂ© aux fĂȘtes et aux dictons de notre rĂ©gion du Maine Soleil Ă  la Sainte-Eulalie 12 fĂ©vrier Pommes et cidre Ă  la folieJamais bourgeon d'avrilNe met cidre en barilMais tonnerre d'avrilRemplit le baril Une originalitĂ© quĂ©bĂ©coise, le cidre de glace Au QuĂ©bec une cinquantaine de producteurs fabriquent un cidre liquoreux appelĂ© cidre de glace » car il est fabriquĂ© avec des pommes gelĂ©es restĂ©es accrochĂ©es aux pommiers en l’hiver. Le froid, le soleil et le vent les dessĂšchent. Seul l’hiver quĂ©bĂ©cois permet Ă  la pomme de geler de façon naturelle et de pouvoir donner naissance Ă  ce cueille les pommes en plein hiver, par une tempĂ©rature de -15 °C. Elles sont pressĂ©es encore gelĂ©es. Le jus obtenu fermente ensuite Ă  basse tempĂ©rature pendant prĂšs de huit mois. Les rendements sont faibles car il faut quatre Ă  cinq fois plus de pommes que pour les autres cidres. → Pour voir d'autres photos de la fabrication du cidre Ă  l'ancienne cliquez sur le lien suivant 1980, fabrication du cidre Ă  Vignerette ChampfrĂ©mont → Pour voir plus de pommes Ă  cidre et Ă  couteau cliquez sur DiffĂ©rentes sortes de pommes→ Pour des explications sur l'utilisation des appareils de mesure pour le cidre, le pommeau ou l'eau de vie cidrodensimĂštre, alcoomĂštre, cidromĂštre cliquez sur Les appareils de mesure pour le cidre et l'eau de vie→ Pour des dĂ©tails sur une ancienne mĂ©thode de fabrication du cidre cliquez sur Une curiositĂ©, la fabrication du cidre par macĂ©ration→ Pour avoir des informations sur l'origine de la pomme dĂ©couverte dans les forĂȘts de pommiers sauvages de malus sieversii du Kazakstan par le scientifique aujourd'hui dĂ©cĂ©dĂ© Aymak Djangaliev, allez sur notre article L'origine de la pomme et sur le site de l'association Alma Pour des informations sur les concours cidricoles organisĂ©s par la ConfrĂ©rie des Fins Goustiers du Haut-Maine et Pail rendez-vous sur Les concours cidricoles→ Pour des photos d'objets anciens en rapport avec la fabrication du cidre comme le coupe-marc cliquez sur Chez Hugues DesfriĂšches, ferme cidricole de L'Aunay→ Pour plus d'information sur le patois mayennais cliquez sur Le patois mayennais et pour accĂ©der au lexique français-gallo du Maine cliquez sur Lexique→ Des recettes de cuisine Ă  base de cidre dans notre rubrique Cuisine gourmande , en particulier Lapin au cidre aux saveurs d'automneChou rouge et agneau au cidre et aux pommesLapin au cidre→ Pour d'autres photos et une autre vidĂ©o de la dĂ©monstration de fabrication du cidre avec un grugeoir entraĂźnĂ© par des chevaux lors de la 34Ăšme fĂȘte du pommĂ©de Bazouges-la-PĂ©rouse cliquez sur 21 octobre 2012 fĂȘte du pommĂ© Ă  Bazouges→ Nous vous conseillons un blog sur le Val de Saire dans la Manche du Nord-est qui comporte une page consacrĂ©e aux pommes, au cidre et au journal du sire de Gouberville XVIĂšme siĂšcle. Pour y accĂ©der, cliquez surle lien suivant La ConfrĂ©rie des Fins Goustiers du Haut-Maine et Pail La ConfrĂ©rie des Fins Goustiers du Haut-Maine et Pail - dans cidre amĂ©liorĂ© en 2014 Combien de temps garder les vins ? Il vous faut de bonnes conditions de conservation. Si ce n’est pas le cas, il est plus prudent de dĂ©boucher avant de laisser passer l'Ă©tĂ©. Si les conditions de stockage sont correctes alors vous pouvez choisir des bouteilles par rĂ©gion, par durĂ©e de conservation, par qualitĂ© gustative ou par millĂ©sime. RĂ©gions Ă  potentiel Question J’aimerais commencer une rĂ©serve de vins mais comment savoir quels sont les vins Ă  conserver ? » RĂ©ponse Parmi les rouges europĂ©ens, on peut notamment conserver les vins tanniques les aquitains, les rhĂŽnes de Valence Ă  Vienne, les cabernets de Loire, les riojas, les barolos, les barbarescos. Les rouges de garde sont rares hors d’Europe. En blanc, essayez les loires, les bourgognes, les allemands. VoilĂ  pour une gĂ©nĂ©ralisation pratique mais outranciĂšre. J’ai consacrĂ© un article aux bouteilles particuliĂšrement chĂšres que l’on souhaite garder trĂšs longtemps comme cadeaux de naissance. Quand boire un vin ? Question Comment fait-on pour savoir si une bouteille prĂ©cise doit ĂȘtre conservĂ©e longtemps ou s’il vaut mieux l’ouvrir maintenant ? » RĂ©ponse Conserver les grands vin ceux qui sont chers n’est pas forcĂ©ment intĂ©ressant. Une Ă©quation du type un crozes-hermitage 2011 se boit de 2013 Ă  2016 » sera toujours fausse car simplificatrice. Quelle est la cuvĂ©e ? Sa vinification et son Ă©quilibre sont dĂ©terminants voir ci-dessous. Goutez. Si le vin vous plait en l’état, ne le gardez pas buvez-le ! Si le vin impressionne impact en bouche, de la matiĂšre, ne le gardez que si vous savez Ă©valuer son Ă©quilibre. Penchez le verre devant une surface blanche. Si vous voyez des reflets orangĂ©s, les autres bouteilles doivent ĂȘtre ouvertes dans les mois qui suivent. Quand le vin est dĂ©jĂ  dans votre cave, vous pouvez utiliser certaines tables de millĂ©simes comme cadre de rĂ©fĂ©rence... et ouvrir une bouteille rĂ©guliĂšrement. Vins de garde Maintenant admettons que vous aimiez le gout des vins vieux, et que vous ayez de bonnes conditions de conservation. Comment savoir si un jeune vin a du potentiel » c’est-Ă -dire est susceptible de se bonifier avec l’ñge ? Un vin capable de garde a besoin d’un Ă©quilibre entre fruit, tanin, aciditĂ© et alcool. Une certaine fraicheur aciditĂ© est indispensable. J’en veux pour tĂ©moins le chardonnay ; ce cĂ©page donne parfois des vins tendres mous d’abord trĂšs plaisants mais sans tenue au fil des ans ; alors qu’avec une bonne fraicheur il peut Ă©voluer magnifiquement. Avec de la pratique, la dĂ©gustation devrait vous permettre de repĂ©rer les vins de garde. Attention Ă  ne pas garder le vin indĂ©finiment il dĂ©clinera un jour ou l’autre. Je vous propose aussi de lire quels vins de naissance choisir, ou de vĂ©rifier dans quelle mesure les millĂ©simes des vins sont de bons guides.

quand boire le cidre mis en bouteille